Un jeune soldat israélien avait échappé à la mort, dimanche 25 février, en ratant le bus de la ligne 18 à Jérusalem. Exactement une semaine, après le terrible attentat qui avait fait 25 morts, le jeune soldat est arrivé à l'heure. Encore une fois le bus de la ligne 18 a été la cible des terroristes du Hamas faisant cette fois 19 tués et 10 blessés. Shimon Pérès s'est à nouveau rendu sur les lieux entouré d'un important dispositif policier sous les cris de "Pérès démission" ou "Pérès à mort".

Ce deuxième carnage met plus encore en péril un processus de paix extrêmement fragilisé. La réaction israélienne a été immédiate par la voix de son premier ministre qui a déclaré "la guerre totale" au Hamas. Yasser Arafat a répliqué aux menaces de blocage des négociations de paix en mettant hors la loi la branche armée des extrémistes palestiniens.

Du coté du Hamas, la situation est de plus en plus confuse. Une des branches avait annoncé un cessez le feu. Seulement c'est une autre fraction du Hamas, "les élèves de Yéhia Ayache" qui ont revendiqué les deux attentats pour "venger l'artificier du Hamas". Faction qui, à son tour, vient de déclarer un cessez le feu estimant "leur réponse au meurtre de Yéhia Ayache terminée..". Des dissensions au sein du Hamas qui sont de mauvaises augures pour la suite des événements selon les experts.